N’achète pas mon livre… emprunte-le !Alors que la frénésie du Black Friday s’estompe et que le Salon du livre de Montréal vient de s’achever, je souhaite aborder une réflexion essentielle. Quel genre d’auteure serais-je si je vous incitais à acheter compulsivement, alors que mon message prône l’achat réfléchi et le partage ? À Feu Vert, Catherine Perrin illustrait cette tension : « Encore une fois, je viens de vous convaincre d’acheter un livre, celui de Marie-Michèle Larivée… et un deuxième ! » C’est tout le paradoxe du système actuel : pour qu’un livre soit valorisé par l’industrie, il doit se vendre en masse, souvent comme objet individuel. Or, notre système de droits d’auteur n’est pas adapté à la logique de la mutualisation. Il privilégie la possession sur le partage, enfermant le savoir dans une logique marchande. Et si, plutôt que de posséder, on apprenait à partager ? Mon livre, comme d’autres, peut vivre pleinement dans les bibliothèques ou circuler entre lecteurs. Chaque lecture ne devrait pas dépendre d’une nouvelle vente. Comment faire une suggestion d'achat à la bibliothèque publique? ☝️Certe, le Programme de Droit de Prêt Public compense au Canada pour les auteurs de fiction qui se font livre en bibliothèque publique, mais tout de même. Je nous sent à la croisée des chemins, un peu comme l'industrie de la musique l'a été dans les dernières décennies. SignauxJ'avais envie de partager d'autres façons de consommer et repenser les livres, quelques signaux intéressants spottés pour vous dans les derniers mois: 📗 ÉCHANGER LES LIVRES
📒LIRE AILLEURS
📕PRODUIRE AUTREMENT
📘DISTRIBUER DIFFÉREMENT
À venir..📅 Janvier à Avril 2025 J'ai le grand plaisir d'annoncer que je reprends la barre pour une 5e année, l'enseignement du cours universitaire MOD2302 - Analyse de tendances et de style de vie, à l'UQAM. Je suis donc à la recherche de projets d'analyse tendances venant d'entreprises pour ces futurs professionnels. Tu aimerais nous donner un mandat de recherche tendances pour 0$ et en échange de maximum 1 heure par semaine pendant 10 semaines?
À bientôt |
This edition was prepared from Montreal where we received more than 74 cm of snow in mid-February. Snow that teams are still working to collect. Because yes, we collect snow in town and place it elsewhere... Because there is no room. A subject that inspired this trendsletter. ❄️❄️ Happy reading 〰️ 〰️ 〰️ In winter, we shovel it, we push it, we export it... as if it were a burden. However, snow could be much more than an obstacle to clear. During a project on the future of Nordicity with the...
Cette édition a été préparée de Montréal où nous avons reçu plus de 74 cm de neige à la mi-février. Neige que les équipes s'affaire encore à collecter. Parce que oui, on collecte la neige en ville.. Parce qu'il n'y a pas de place. Un sujet qui a inspiré cette trendsletter. ❄️❄️ Bonne lecture 〰️ 〰️ 〰️ L’hiver, on la pelle, on la pousse, on l’exporte… comme si elle était un fardeau. Pourtant, la neige pourrait être bien plus qu’un obstacle à dégager. Lors d’un projet sur l’avenir de la...
As the year wraps up, we often turn to language to help us make sense of the shifts we’ve lived through. Words of the year, chosen by dictionaries and cultural observers alike, act as snapshots of our collective experiences, anxieties, and aspirations. Today’s trendsetter is the "Word of the Year" (WOTY), but before we dive in, let me wish you a happy next trip around the sun. May it be an insightful and joyful one! From Oxford to Collins to the Australian Dictionary, these words give form to...