Cette édition a été préparée à Montréal, au Canada où l'actualité n'est pas trop comique depuis quelques mois. Nouveau.elle ici? N'hésites pas à m'envoyer un message pour m'indiquer ce que tu recherches de cette infolettre.

Bonne lecture

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Entre les crises climatiques, les conflits géopolitiques et l’inflation qui s’invite jusque dans nos assiettes, difficile de ne pas ressentir un épuisement informationnel. Et pourtant, un contre-courant s’installe, doucement mais sûrement : celui des good news.

💌 Le contre-courant qui fait du bien

Depuis quelques années, de plus en plus d’initiatives émergent pour mettre en lumière ce qui fonctionne, ce qui inspire, ce qui donne espoir. Ce n’est pas de la naïveté, mais une forme de résilience culturelle — et peut-être même, un acte radical. Certains y voient une posture assumée : le hopepunk, ou l’optimisme comme réponse lucide à un monde en crise.

On observe également un tournant éditorial dans certains grands médias, qui cherchent à intégrer une couverture plus nuancée, ancrée dans des récits porteurs de sens. Une manière de ne pas seulement refléter la réalité, mais aussi de proposer des issues. On ne peut pas manquer l'aspect que ces nouvelles viennent souvent dans la sphère sociale et environnementale.

Ce qu'on observe

Pour celles et ceux qui, comme moi, jonglent avec l’information au quotidien — prospectivistes, journalistes, analystes — le flot constant de nouvelles peut devenir lourd. C’est en lisant un article dans La Presse où un journaliste racontait sa cure des nouvelles à raison d’une journée par semaine sans info ni réseaux sociaux, que l’idée de cette édition m’est venue.

Il y en a qui vont encore plus loin : couper les nouvelles complètement. Reuters a constaté une forte augmentation du nombre de personnes qui évitent délibérément les informations, les taux d'évitement ayant doublé au Brésil et au Royaume-Uni au cours des cinq dernières années¹.

Médias de bonnes nouvelles

J'en scrute certains pour relayer les signaux faibles dans les réseaux dont je fais partie. Les bonnes nouvelles mettent souvent en lumière des initiatives qui méritent d'être répétées et qui innovent de manière consciente.

📰GoodGoodGood (en anglais)

📰 Reasons to be Cheerful où j'ai découvert un livre qui a inspiré mon propre livre! (en anglais)

📰 Good News Movement: De courts récits feel-good viraux.

📰Daily Good qui change l'histoire pour inspirer

📰 Le jeune engagé qui fait une tournée des bonnes nouvelles sur ses réseaux sociaux par semaine

📰 La rubrique Planète bleue, idées vertes de La Presse ⚜️

📰 Ça va mieux qu'on pense, un podcast qui dissecte les enjeux environnementaux et demande systématiquement aux invités si... Ça va mieux qu'on pense? ⚜️

Des titres positifs

Même les titres qui sont sur ma liste de lecture actuellement, je réalise qu'ils donnent une saveur moins dramatique à la situation.

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Et si l’espoir devenait une stratégie?

Pas une échappatoire, mais une posture choisie. Un filtre conscient. #goodnews #positivenews - peut-être entrainer votre algorithme à montrer des nouvelles à saveur positive, pourquoi pas?

Une façon de se reconnecter à ce qui est déjà en mouvement — vers le mieux.

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À bientôt,

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¹Newman, N., Fletcher, R., Robertson, C. T., Eddy, K., & Nielsen, R. K. (2022). Digital News Report 2022 (11e éd.). Reuters Institute for the Study of Journalism. https://reutersinstitute.politics.ox.ac.uk/digital-news-report/2022​