De retour après quelques semaines de vacances, j'ai eu l'occasion de traverser plusieurs villes et villages des maritimes canadiennes, et j'ai été frappée par le nombre de boîtes de dons de vêtements dans certaines municipalités (photos à l'appui). Elles semblent être devenues un élément omniprésent du paysage, témoignant d'une tendance croissante vers l'illusion du don, du 'recyclage' et de la seconde main. Dans cette édition, nous allons explorer comment le rôle des friperies évolue, quels défis elles rencontrent et comment elles peuvent s'adapter à une société de plus en plus consciente des impacts environnementaux de la mode. + Rendez-vous plus bas pour lire LA GRANDE ANNONCE que je cache depuis plusieurs éditions de la trendsetter. FriperieBoutique de vêtements d'occasion.
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De plus en plus de personnes choisissent la seconde main comme une option par défaut, convaincues qu'elle permet de réduire leur impact environnemental. Opter pour des vêtements de seconde main, c'est effectivement faire un geste en faveur de la planète en donnant une nouvelle vie à des articles déjà existants, plutôt que de contribuer à la production de nouveaux biens. Cependant, il est crucial de reconnaître que cette démarche perd de son sens si elle s'accompagne d'une surconsommation. Friperie = Solution verte? ♻️En 2022, La presse relatait une tendance troublante : certaines personnes achètent des vêtements neufs dans le seul but de les revendre sur des plateformes en ligne, cherchant à réaliser un petit profit. Cette pratique, loin de réduire l'impact environnemental, contribue en fait à la surproduction et à la consommation excessive. Un autre phénomène préoccupant est l'apparition de vêtements neufs dans les friperies. Le journal de Québec a rapporté que certaines entreprises, confrontées à des surplus de stocks, choisissent de vendre ou de donner ces articles aux friperies. Cela peut sembler vertueux, mais il faut savoir que ces dons peuvent aussi offrir des avantages fiscaux aux entreprises. Ce qui est inquiétant, c'est que cette pratique contribue à l'invasion de la mode jetable dans les rayons des friperies, où l'on retrouve désormais des marques comme Shein, connues pour la faible durabilité de leurs produits Revenons aux bacs de dons 'bin'. Il existe aussi une construction collective inhérente selon laquelle ce qui est donné dans les bacs de dons de vêtements se retrouvera entre les mains d'une personne dans le besoin localement, ce qui n'est pas toujours le cas. Radio-Canada rapporte qu'entre 80 et 90 % des dons de vêtements ne seront pas vendus localement en 2018, les années passent, mais les statistiques sont sensiblement les mêmes. Dans les médiasJe me suis justement entretenu avec un journaliste de l'Itinéraire pour l'édition de juillet portant sur 'les fringues' pour décortiquer les friperies et nous en sommes sortis avec d'autres enjeux qui pèsent maintenant sur les friperies:
Pour rester à l'affût de l'avenir des friperies...quelques sources de nouvelles différentes 👚Consommer moins Consommer mieux: Premier média d'information sur la seconde main 👖L'info Durable: ID est le premier média d'info en continu dédié au Développement Durable. 👟TheGoodGoods: Le média de la mode fondé sur les preuves 🧵FashionTakesAction: La première organisation à but non lucratif au Canada, créée en 2007 pour faire progresser la durabilité, l’éthique et la circularité dans l’ensemble du système de la mode. 👕 Mildew: Un magazine imprimé de seconde main Rou.... 🥁🥁🥁🥁🥁🥁🥁 🥁🥁🥁🥁 🥁🥁🥁 📣 J'ai écrit un livre 📣Un guide pour une consommation écologique, économique et engagée intitulé Rien de neuf. Ce livre inspire àDonner, prêter, emprunter, échanger, louer, acheter d'occasion : trouvez tous les objets du quotidien sans rien acheter de neuf!
À l'agenda📆 Depuis le 21 août - Rien de neuf est disponible en librairies 📆 28 août - Swap & Découverte à La Tétro dans Tétreaultville à Montréal, où je partagerai sur mon expérience avec Rien de neuf 📆 17 septembre à l'École Supérieure de Mode ESG-UQAM, j'animerai un panel sur les enjeux de la revente des vêtements 📆 X septembre à Québec (détails à confirmer) Note : Cette infolettre se concentre habituellement sur la prospective et les tendances émergentes. Toutefois, avec la publication de mon nouveau livre, qui explore davantage la consommation alternative, les prochaines éditions pourraient être moins fréquentes, en fonction de l'avancement de mes travaux dans ce domaine. Pour rester à l'affût de tous les développements, suivez moi sur les réseaux sociaux également: LINKEDIN | INSTAGRAM À bientôt |
Don't buy my book... borrow it! As the Black Friday frenzy fades and the Montreal Book Fair has just ended, I want to address an essential reflection. What kind of author would I be if I encouraged you to buy compulsively, when my message advocates thoughtful buying and sharing? During radio segment episode of Feu Vert, Catherine Perrin illustrated this tension: “Once again, I have just convinced you to buy a book, that of Marie-Michèle Larivée… and a second one!” (translated from french)...
N’achète pas mon livre… emprunte-le ! Alors que la frénésie du Black Friday s’estompe et que le Salon du livre de Montréal vient de s’achever, je souhaite aborder une réflexion essentielle. Quel genre d’auteure serais-je si je vous incitais à acheter compulsivement, alors que mon message prône l’achat réfléchi et le partage ? À Feu Vert, Catherine Perrin illustrait cette tension : « Encore une fois, je viens de vous convaincre d’acheter un livre, celui de Marie-Michèle Larivée… et un deuxième...
Imagine borrowing an outfit like you would a book! The library is no longer just a space for printed pages; it’s becoming a true laboratory of ideas for a more sustainable future, as discussed in the latest Trendsletter: The Future of Libraries. Today, we’re tackling a topic that is particularly close to my heart, combining two of my passions: libraries and fashion. 🌱👖 This experimentation resonates with our times, where ecological urgency prompts us to reassess our needs and material...