Depuis ma maîtrise, je suis obsédée par la perception changeante du temps dans la société actuelle. La perception du temps a grandement évolué depuis les dernières décennies, ce n'est pas peu dire! De la compression du temps et de l'espace, aux narratifs passant de gauche à droite vers le bas en haut avec le scrolling des réseaux sociaux, les shorts, les reels, les stories, les clicks, etc... Il y a aussi cette pression constante que certains ressentent d'avoir une horloge au dessus de la tête face à cette course contre la montre pour faire renverser l'impact des changements climatiques et le narratif en degrés & horizon de temps limite par certains médias avant... tic tac tic tac...l'apocalypse. Ma lecture récente dans La Presse+ sur l'Art de Ralentir met également en évidence un autre facteur qui change la perceptive du temps soit l'âge (ici âgée & la retraite) et cela m'a inspiré pour vous parler de notre meilleur et pire ennemi lorsqu'on explore le futur: Le temps Présent, passé, futurEn prospective, le temps est un outil pour observer ce qui pourrait advenir. Plusieurs forces changent, modifient et font évoluer la perception du temps: L'âge d'un individu, Les événements marquants & stressants, Le bagage culturel de chacun, La technologie, etc.. En prospective, il y a souvent des référents de temps pour stimuler la conversation. On peut faire du backcasting (un exercice de retour en arrière) ou de l'observation du futur dans 5-10-15 ans comme horizon de temps. Malheureusement encore aujourd'hui le temps est beaucoup beaucoup illustré de façon linéaire. Le temps (référé comme linéaire), comme la conception même de la prospective est normé dans des traditions coloniales occidentales. Le temps autrementPourtant, il y a plusieurs façons d'exprimer le temps qui ne sont pas une flèche de gauche à droite. D'autres référents de temps qu'il est possible d'utiliser:
ASTUCE: Comme animatrice d'ateliers de prospective, lorsque le flou ou le brouillard s'installe (comme le nomme Noémie Aubron dans Futur(s)), j'utilise des personnes de l'entourage des participants pour stimuler les imaginations. Par exemple, au lieu de demander quel est l'avenir de XYZ dans 15 ans, j'invite les personnes à écrire l'âge qu'ils ou elles auront dans 15 ans ou encore l'âge de leur enfant + 15 et de me décrire la scène dans laquelle ces personnes vivront dans 'le futur' basé sur notre discussion précédente. *Attention: cette méthode peut devenir très émotive pour les personnes participantes surtout si le futur analysé est menaçant. Dans les médias🌎 Clind'oeil - J'ai eu la chance de commenter et décortiquer le mouvement EuropeCore dans l'édition de Mai 2024, pages 69 à 73 J'ai repris du service pour commenter dans les médias, journalistes vous êtes avisés. Je commente principalement là dessus 👉 Modèles d’affaires émergents qui augmentent la durée de vie des objets du quotidien (habillement & textiles, meubles, etc..) Économies alternatives I Troc I Emprunt I Échange I Seconde main & friperies 👈 À bientôt |
As the year wraps up, we often turn to language to help us make sense of the shifts we’ve lived through. Words of the year, chosen by dictionaries and cultural observers alike, act as snapshots of our collective experiences, anxieties, and aspirations. Today’s trendsetter is the "Word of the Year" (WOTY), but before we dive in, let me wish you a happy next trip around the sun. May it be an insightful and joyful one! From Oxford to Collins to the Australian Dictionary, these words give form to...
Alors que l’année touche à sa fin, nous nous tournons souvent vers le langage pour nous aider à donner un sens aux changements que nous avons vécus. Les mots de l’année, choisis par les dictionnaires et les observateurs culturels, agissent comme des instantanés d’expériences, d’anxiétés et d’aspirations collectives. Le WOTF est le sujet d’aujourd’hui du créateur de tendances, mais avant de nous lancer, permettez-moi de vous souhaiter un bon prochain voyage autour du soleil. Je vous souhaite...
Don't buy my book... borrow it! As the Black Friday frenzy fades and the Montreal Book Fair has just ended, I want to address an essential reflection. What kind of author would I be if I encouraged you to buy compulsively, when my message advocates thoughtful buying and sharing? During radio segment episode of Feu Vert, Catherine Perrin illustrated this tension: “Once again, I have just convinced you to buy a book, that of Marie-Michèle Larivée… and a second one!” (translated from french)...